Inspiré par Le Grand Dieu Pan, roman initiatique d'Arthur Machen, ce poème rédigé par Aleister Crowley _ qui selon ses propres dires s'assimilait au grand Tout _ fut lu devant ses disciples, lors de ses funérailles à Brighton, en 1947. En voici le début, traduit par Pierre Mariel.
" Frissonne sous la volupté joyeuse de la lumière,
O homme ! Homme à moi !
Viens, surgissant de la nuit de Pan,
Io Pan ! Io Pan !
A travers les mers, viens de Sicile et d'Arcadie !
Tel Bacchus, vagabondant avec ta garde de faunes,
De panthères, de nymphes et de satyres,
Sur un âne d'un blanc de lait.
A travers les mers, viens à moi, à moi,
Viens avec Apollon en robe nuptiale
(Berger et sorcière)
Viens avec Artémis, chaussée de soie,
Et lave ta cuisse blanche, ô dieu splendide,
A la lune des bois, sur le mont de marbre,
Dans l'eau creuse et neuve de la source ambrée ... "
" In Nomine Dei Nostri Satanas Luciferi Excelsi "